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Résultat :

PEROLS PPC 1 12 2 MANDUEL ASTT 1

CR n°11. Pérols PPC – Manduel 12 – 2

Jeux de mots laids

Je prie en tout premier lieu nos opposants de ce dimanche 12 mars 2018 de bien vouloir me pardonner l'utilisation des jeux de mots forts discutables qui émailleront la première partie de ce compte-rendu. Ma seule excuse est sans doute d'avoir été obligé de céder à la tentation de reproduire ces turlupinades soufflées par des coéquipiers et spectateurs certainement experts en corruption. Figurez-vous en effet que lorsque certains vils suborneurs que je ne nommerai point pour garantir leur anonymat mais dont les prénoms commencent par Mich et Dav ont lu la feuille de match sur laquelle étaient inscrits les noms des joueurs de l'équipe de Manduel, ils n'ont pu s'empêcher de sévir. Jugeons-en plutôt :

- « Ah ben dis donc, ils sont venus certainement avec l'intention de bâtir les fondations solides d'une victoire contre nous ! »

- « C'est pour ça qu'ils vont certainement chercher à bétonner le jeu... »

- « Oui, pour nous battre à plâtre couture ! »

- « C'est normal, c'est le club de Mantruelle... »

Un peu étonné de ces propos curieux, je me suis davantage penché sur la feuille de rencontre que j'avais innocemment remplie, puisque ayant à nouveau joué le matin avec l'équipe de PR pour un beau 7-7 (merci qui ? Merci Dominique qui a envoyé cartouche sur cartouche) je me suis trouvé bombardé spécialiste informatique pour la saisie des résultats. Alors, voyons, ah ben voilà, tout s'explique !!!… Certainement rancuniers après la défaite de nos chers footeux contre nos amis Lusitaniens en finale de l'Euro 2016, les deux larrons que je ne dénoncerai donc pas mais dont les noms finissent par Apez et Labert, n'ont rien trouvé de mieux que de rebondir scélératement sur des patronymes fleurant bon le Tage*.

Que dire d'autre après ces désolantes pitreries que le score final de la rencontre n'excuse pas du tout ? Et bien par exemple, que pris par une douce torpeur à la table informatique, due sans doute à la folle ambiance de l'après-midi et du ronron de l'imprimante, j'ai dû durement lutter contre les deux éléphants qui avaient choisi de stationner sur mes paupières. Ce combat que deux allumettes m'eussent bien aidé à mener, ne m'a nullement empêché d'écouter les commentaires judicieux de mes habituels coéquipiers :

- « Je me déplace à la dernière minute » a entre guillemets réagi  Jean-Luc sur un top adverse. Vu la vitesse de déplacement d'une balle sur ce coup technique (130 millisecondes de la raquette à la demi-table opposée) on peut comprendre que les choses soient compliquées au bout des soixante secondes évoquées… Mais enfin, passons. Peut-être ce problème de vitesse est-il dû au genre de balles utilisées… Il est vrai qu'elles ont tendance à se volatiliser à Pérols. Pour le genre en tout cas, Pascal, sans doute perturbé par un manque de sommeil inscrit sur sa joue (traître oreiller !!!) à son arrivée, n'a pu éviter le prix de la meilleure formule du jour, ceci le plaçant en sérieux outsider de PS**.

Son « elles ne sont pas géniaux ces  balles !» restera de fait gravé dans le marbre des citations de la saison… Et toujours le ronron persistant de l'imprimante pendant ce temps là… Rrrrrrr rrrrrrr rrrrrrr rrrrrrrr...

Et puis crac !!!… La tuile !!! Dominique est venu brancher son téléphone sur la multiprise qui relayait l'ordinateur, l'imprimante, le réchaud à crêpes pour mon écart du week-end et le poste radio qui me tenait péniblement éveillé. 37,2 secondes après le dit branchement, j'ai senti comme une odeur de plastique brûlé, et vu dans la foulée une sorte de feu d'artifice pétaradant avec une épaisse fumée, puis rapidement des flammes jaillissant de l'imprimante communiquant le feu à toutes les feuilles étalées sur la table dont celle de la rencontre… Dans l'affolement général et la chaleur subite qui déformait l'ordinateur et faisait exploser son écran, je me voyais déjà appeler les pompiers (pas avec le téléphone de Dominique évidemment) quand mon voisin de table m'a tapé sur l'épaule : « Oh ça ne va pas ? Tu es tout agité sur ta chaise… y'a un souci ? »

Voilà aussi, je l'avais dit, à force de ronronnement on risque l'endormissement et le cauchemar sur la digestion.

La prochaine fois, je m'occuperai du café plutôt que des crêpes…

 

* Rodrigues Gageiro Nelson

   Rodrigues Gageiro Antonio

 

** Voir CR 7 (décidément)

 

Pascal 3 pts et le double

Jean-Luc 3 pts et le double

David 2 points une défaite de Trafalgar contre Nelson, mais le double

PS 2 points et le double aussi fatalement : je ne vois pas comment trois joueurs pourraient remporter le double sans que le quatrième n'en fît autant


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