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Résultat :

PEROLS PPC 1 12 2 LIMOUX TT 1

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Stephanie DE FUSTER le vendredi 15 décembre à 17:50

Comme d habitude un régal ce compte-rendu!

Une remarque toute de même pour la bonne compréhension du récit  ne pas confondre Pierre- Simon avec le Post Scriptum... je dois etre fatiguée aussi....normal il est 15h30 passé..

Michel CAPEZ le jeudi 14 décembre à 10:46
On se délecte à la lecture de ces comptes-rendus à la fois sportifs, culturels et humoristiques...vivement la 2ème phase
Sylvain BARBU le jeudi 14 décembre à 00:17

Compte-rendu n°7 1718

 

CR n°7. Pérols – Limoux 12-2

 

Nous pouvons sabler la blanquette !

 

 

Héééé ben voilà, une phase poussive de bouclée ! Mais ne gâtons pas notre plaisir, tout n'a pas été triste au cours de cette demi-saison. Nous pourrions évoquer par exemple les repas pris en commun à la salle avec les « collègues », comme ce dimanche 10 décembre. Pourtant, en décembre, il fait froid, enfin, normalement ; on ne voit en effet plus trop de neige en cette période, la faute certainement à la guerre météorologique déclenchée par les Russes dans la période du rideau de fer. Évidemment, ce n'est pas très réactif comme procédé mais ça a permis à RémY (avec un Y et non un I, ne pas confondre) d'enchaîner avec une histoire drôle dont il a le secret. Nous en ferons d'ailleurs part en fin de compte-rendu.

Cependant, quelle que soit la température extérieure, dans le « club house » il y fait extrêmement bon au moment du repas, phénomène dû autant au Progrès par l'intermédiaire de l'électricité qu'à l'ambiance joyeuse qui y règne. De plus, c'est très cosmopolite ; on trouve toutes les régions de France et de Navarre : des Alsaciens, des Picards, des Nordistes, des Parisiens, des Lorrains, des Lyonnais et même quelques Montpelliérains. Dommage qu'il n'y ait ni Suisse ni Belge, on aurait pu reprendre tous ensemble l'air de la légion, d'autant qu'à table on pouvait déguster du boudin catalan… entre autre.

Dans la catégorie entre autre, sur la table était aussi posée une pizza quatre fromages particulièrement odorante, ce qui s'explique par le choix desdits fromages qui n'étaient pourtant réellement que quatre, mais conformes à la diversité régionale évoquée plus haut et proches de la vérité énoncée par le Grand Charles. Essayez donc de domestiquer du Maroilles, de l'Époisses, du Munster et de la Cancoillote. On aurait pu aussi utiliser en ingrédient du Vieux-Lille dont on m'assure se servir pour détapisser les murs ou éparpiller les manifs étudiantes… Ou du Casgiu Merzu dont les qualités détonantes sont proches de celles de la TNT si l'on en croit le neuvième art.

Et puis avec les nombreux trous normands – ah, ils manquaient à l'appel ceux-là – on échange nombre d'idées culinaires intéressantes ; par exemple pour conserver la chaleur, fait appréciable en hiver, d'une quiche confectionnée la veille, il suffirait d'inventer la quiche en thermos.

Certes, autour de la table les plaisanteries sont parfois graveleuses, ce contre quoi je m'élève systématiquement, mais quoi, il faut bien sacrifier à l'esprit gaulois que diable !

Un certain lecteur dont je garantirai l'anonymat et dont le prénom finit par un « Y » et non un « I » me reprochant beaucoup de m'écarter du sujet purement sportif à chaque compte-rendu, je me vois obligé de recentrer mon propos. Alors : le match ?!?…

Et bien ce fut une complète et brillante victoire à laquelle je ne pus apporter de pierre à l'édifice, ayant renforcé avec Patrick l'équipe 3 le matin. Tellement bien renforcé d'ailleurs que nous avons perdu 6-8, mais ceci concerne un autre compte-rendu, celui de la Pré-Régionale.

En conséquence, mon rôle dans l'après-midi s'est résumé à tourner autour des différentes aires de jeu, les pouces dans les bretelles que je n'avais pas, en demandant à chaque nouvel arrêt aux joueurs et spectateurs présents : « ça va, tout va bien, tout est pour le mieux ? »

Ceci m'a donné le temps de bien observer tout un petit monde en compétition, et je dois reconnaître un certain plaisir des sens à cette occupation dominicale. On peut écouter à loisir les remarques des uns et des autres, épier leur comportement, et toutes proportions gardées, je me suis imaginé quelques instants dans le rôle de Claude Bernard, qui, je le rappelle à toutes fins utiles, a grandement influencé le naturalisme littéraire.

C'est ainsi que j'ai pu recueillir la fine analyse tactique de J.L X... (comprenez que je ne puisse dévoiler mes sources comme ça), qui, m'assurant bien connaître la tonicité et le dynamisme légendaires de David, a bien déterminé que son adversaire lui menait la vie dure en le prenant pourtant de vitesse. Étonnant non ?

Marc, remplaçant de Patrick en équipe 2 est venu sympathiquement encourager et conseiller David par un avis éclairé : « tu fais comme PS, tu tapes le plus fort possible ! », ce qui a ma foi fort bien fonctionné puisque le point de la partie a intégré notre besace.

PS justement, fut le héros malheureux de cette journée, mais nous ne lui en voudrons certainement pas. Bien fatigué apparemment par une soirée de débauche dans une boîte louche de Cournonsec, et de façon très compréhensible en perte de lucidité par moments, il a laissé échapper les deux points de l' équipe. Seul son état de fatigue avancé pourrait de fait expliquer qu'après un top-spin dans les bâches il puisse s'exclamer  à 15h30: « Ah c'est pas ma soirée !!!... »

Fait totalement surprenant, à 16h29 le double Jean-Luc-David mène 2 sets à 0 et 9-2 dans le troisième, tandis que dans le même temps Jérôme et PS en sont à 2 sets à 1 et 8 à je ne sais plus combien. Quel suspense, quelle angoisse, quel intense scenario !!! Enfin, à 16h33, c'est la délivrance ! Hourra ! Noël ! Noël ! Joie ! Comme on dirait au moyen-âge : les deux doubles remportés, voilà qui tiendrait presque du miracle. Dommage que sur cette rencontre, ils n'étaient guère plus utiles que cela.

Finalement, ainsi que l'aura déjà constaté le lecteur attentif, c'est sur un score de 12-2 que l'équipe a magnifiquement scellé le sort de la rencontre. Je m'appuie, pour terminer ce bref résumé, sur la conjugaison quelque peu décalée de PS décidément bien fatigué, et peux déclarer solennellement qu'après avoir survit nous jouera à nouveau en R2 pour la phase prochaine.

Je prends maintenant congé de vous chers amis lecteurs, et vous souhaitant de bonnes fêtes bien arros… heu, non, de bonnes fêtes tout court, je vous fixe rendez-vous pour de nouvelles aventures sportives dès le mois de janvier.

 

 

David 3 pts et le double en partenariat avec Jean-Luc

Jean-Luc 3 pts et le double en association avec David

Jérôme 3 pts et le double de concert (pas encore du nouvel an mais presque) avec PS

PS 1 pt et le double conjointement avec Jérôme

 

 

PS : chose promise, chose due, voici rapportée l'histoire drôle de RémY (dont il faut signaler un prénom caractérisé par une terminaison située au 25ème rang de notre alphabet et non au 9ème).

- « Savez-vous pourquoi les patrouilles russes sous Brejnev (ça marche aussi avec Krouchtchev ou Staline) étaient toujours composées de trois soldats ? Un qui sait lire, un qui sait compter et le troisième pour surveiller les deux intellectuels ».

Ne pouvant laisser cet anti-communisme primaire sans réponse, je lui rétorquai alors que lorsque la bibliothèque de la Maison Blanche avait pris feu en 1982, le président Reagan avait été inconsolable : ses deux livres avaient brûlé, dont un qu'il n'avait pas fini de colorier. Et toc !