UCHAUD ASTT 2 - PEROLS PPC 1

Sans le latin sans le latin le ping nous emmerde

Compte-rendu n°4 1718

Uchaud – PPC Pérols 8-6

À Uchaud on a failli avoir eu chaud

Oui, si nous avions été menés tout au long du match et que nous soyons revenus sur la fin, ou si nous avions mené, qu'on se soit fait rejoindre ou même dépasser mais qu'on ait rétabli les choses au dernier moment, alors, on aurait pu dire : « Oulaaa, on a eu chaud !!!… »

Mais voilà, ça ne s'est pas passé du tout de la sorte. Pourtant on a bien mené 2-0, 3-1, puis 4-2 et même 5-3… Et là, oh surprise, 5-5 après le périlleux exercice de style du double, toujours aussi avantageux pour apporter des œufs dans notre panier.

L'on saisira aisément le ton résolument ironique de cette dernière allégation, vus le nombre de doubles gagnés par nos soins en deux saisons.

Heureusement, Rémi est passé nous encourager et en compagnie de Stéphanie et Marine, a pu nous délecter de quelques histoires drôles dont il a le secret ; il est vrai qu'il use et abuse de son thème de prédilection – la corrida – mais enfin, entre deux parties, ça égaye un peu.

Quoi d'autre ?… Ah oui… nous avons laissé la tâche de coach à nos deux supportrices sus-nommées et force est de constater leur efficience. Après un premier set arraché 19-16… Heu, non, ce n'est pas possible… Bon, alors disons 18-17… Non, ce n'est pas possible non plus… Mince, je ne me souviens plus du score mais en tout cas c'était serré… Marine a assuré Jérôme de son soutien en lui remémorant le début de la fable du corbeau et du renard. Ça a bien marché puisqu'il a remporté illico les cinq sets suivants 09-02 et 15-03. Inutile de vous dire qu'on a arrosé ça sur le champ, ce qui peut expliquer mes comptes très approximatifs.

Quant au coaching de Stéphanie, il est encore plus curieux mais tout aussi efficace ; si vous la croisez, elle pourra vous en expliquer la teneur. Je n'ai pour ma part pas compris tous les termes, ne connaissant pas bien le latin, mais malgré qu'il s'agisse d'une façon que l'on n'enseigne pas dans les académies pongistes, elle gagnerait sans doute à être davantage appliquée.

Concernant l'ambiance au sein de l'équipe, nonobstant nos résultats mitigés, nous pouvons affirmer qu'elle est excellente. Certes, il faut quelquefois refréner certaines ardeurs, du moins le pensai-je ; je trouvai en effet quelque peu cavalières et à l'opposé de l'esprit de M. le baron de Coubertin les vociférations de mes équipiers à l'encontre de son adversaire lors du dernier match de Jérôme dans le tohu-bohu général : « Allez, rate tout !!! Allez, rate tout!!! », jusqu'à ce que je comprenne une fois encore mon erreur*. Il s'agissait bel et bien en fait d'encouragements, Jérôme ayant pour surnom Ratou. Mais pourquoi donc un tel pseudonyme aussi ?!?…

Bref, pour finir, nous avons été coiffés au poteau, ou comme on dit en Flandres : « winnen met een neuslengte verschil », ce dont le lecteur avisé et rompu aux échanges avec nos amis flamands (ici avec les étangs, ce n'est pas ce qui manque) conviendra bien entendu.

* Lire les aventures de la R2 à Perpignan

Sylvain 2 pts

Pascal 2 pts

Jean-Luc 1 pt

Jérôme 1 pt

Quelqu'un sait où sont les doubles ?...