sportsregions
Envie de participer ?

Résultat :

PRTT PERPIGNAN 3 7 7 PEROLS PPC 1

Compte- rendu n°3 1718

CR n°3. Perpignan TT – Pérols PPC  7-7

Il y a forcément du bon dans la sagesse populaire

Les chiens aboient et la caravane passe… heu… non, c'est pas ça… Une hirondelle ne fait pas le printemps, non, c'est pas ça non plus… Noël au balcon, Pâques au tison… Non, toujours pas !!!… Bon, reprenons nos bases, que veux-je dire exactement ? Voilà, force est de constater que nos doubles ne carburent réellement point, nous plongeant régulièrement dans le doute… Heureusement, Marcel Proust nous rassure quelque peu, car selon lui, si nous n’arrivons pas à changer les choses suivant notre désir, peu à peu notre désir lui, change… Ouf, nous voilà sauvés !

Oreillenplus, ou néanmoins si vous préférez, tout n'a pas été perdu ; nous avons en effet bénéficié d'un excellentissime déjeuner avant de partir batailler durement l'après-midi. Remarquez, je dis que tout n'a pas été perdu… fors notre chemin cependant. Passer par Le Boulou pour se rendre à Perpignan en venant de Montpellier, il y a plus court. Oui mais aussi, Stéphane et Jérôme, contre mon avis catégorique, voulaient à toute force passer par La Jonquera, je n'ai pas bien compris pourquoi, ils ne boivent même pas d'alcool et ne fument pas plus… Allez comprendre les motivations des gens...

Mais ne nous égarons pas davantage, une fois suffit, et revenons-on en à notre propos initial : le restaurant. Ah la la la la, la restaurant Flunch ! Quel plaisir de deviser entre coéquipiers à propos de l'évolution de la société* au milieu d'une clientèle dont on s'aperçoit qu'elle est rigoureusement la même à Pérols, à Ploërmel le Zouc l'Église Camphroute, à Niedermorschwihr ou à Perpignan. À croire que les mêmes convives dominicaux sont déplacés chaque dimanche de rencontre dans chaque cafétéria que nous visitons lorsque nous décidons de partager le pain entre compagnons péroliens, si vous me passez ce petit pléonasme** qui n'en mange justement pas, de pain.

Et la musique classique au milieu du brouhaha général… Mais quel délice, quel ravissement des sens, quelle béatitude, quelle félicité, quel enchantement ! OUI BON OK, D'ACCORD, JE CROIS QU'ON A COMPRIS !!!… Bref, vous attaquez le fromage et comme par miracle, Mozart est là ! N'est-ce pas que c'est miraculeux ?

Pour parler de choses relativement importantes mais somme toute très secondaires pour une équipe de tennis de table désireuse (theu theu theu***…) au départ de remonter en division supérieure, nous avons réalisé un 7-7 miraculeux grâce à un match fantastique de Stéphane, remplaçant de luxe et de dernière minute au déplacement soyeux, que n'auraient pas renié deux pensionnaires cacochymes d'une maison de retraite bulgare, forcément riche en centenaires si l'on en croit Gustave Flaubert.

En dehors de ça, j'ai pu élucider le mystère des louanges de P.S.(dont je vous rappelle qu'il n'a rien à voir avec un quelconque parti politique) à l'occasion de cette mémorable partie. Je trouvais en effet tout à fait curieux son obstination à vouloir mettre en avant les appuis discutables de Stéphane.

- « C'est bien, c'est ça, allégés, allégés !» lui criait-il à tue-tête avant que je ne m'aperçoive avec ma grande sagacité qu'il fallait traduire en « allez Jé, allez Jé » ces encouragements qui s'adressaient en fait à Jérôme, affairé dans l'aire de jeu contiguë.

Pour terminer cet exhaustif résumé d'une riche journée catalane, je ne peux passer sous silence cette fine analyse d'un des protagonistes de la rencontre apparemment fort calé en arithmétiques :

- «  C'est pas possible, je fais 50 fautes à la minute ! »

Me livrant à un rapide décompte grossier et supposant qu'il voulait parler uniquement de temps de jeu effectif, j'ai donc constaté la formidable capacité de ce pongiste mathématicien à produire une erreur à chaque seconde et des poussières. Un échange moyen en tennis de table durant environ 3 secondes, autant dire que si l'on se fie à son estimation, ce fin calculateur n'a pas dû beaucoup toucher la balle au cours de sa partie.

Enfin, en parlant de calcul, 7-7, c'est déjà bien, c'eut pu être pire… Et avec le pire il faut se méfier, surtout quand il commence à empirer...

 

 

* C'était mieux avant !!!

** Car compagnon signifie à l'origine « partager le pain ».

*** Onomatopée supposée représenter une toux subite.

 

Sylvain 3 pts mais pas le double avec Stéphane

Jérôme 2 pts mais pas le double avec PS

P.S. 1 pt mais pas le double avec Jérôme par réciprocité

Stéphane 1 point mais pas le double avec Sylvain par la même relation


Commentez l’évènement

Connectez-vous pour pouvoir participer aux commentaires.